Cornouiller fleuri (Cornus florida) programme de rétablissement 2014 : partie 1

Titre officiel : Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) au Canada - 2014

Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) au Canada - 2014

Loi sur les espèces en péril
Série de Programmes de rétablissement
Adoption en vertu de l’article 44 de la LEP

Cornouiller fleuri

Photo : Cornouiller fleuri © Nigel Finney

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont convenu de travailler ensemble pour établir des mesures législatives, des programmes et des politiques visant à assurer la protection des espèces sauvages en péril partout au Canada.

Dans l’esprit de collaboration de l’Accord, le gouvernement de l’Ontario a donné au gouvernement du Canada la permission d’adopter le Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) en Ontario (partie 2), en vertu de l’article 44 de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Environnement Canada a inclus une addition à ce programme de rétablissement afin qu’il réponde aux exigences de la LEP.

La Déclaration du gouvernement [de l’Ontario] en réponse au programme de rétablissement du cornouiller fleuri (partie 3) a également été incluse dans le cadre du processus d’adoption afin de clarifier les priorités de mise en œuvre. Cette déclaration est la mesure stratégique proposée par le gouvernement de l’Ontario en réponse au programme de rétablissement, qui résume l’ordre de priorité des mesures que le gouvernement de l’Ontario prévoit adopter.

Environnement Canada adopte le programme de rétablissement provincial, à l’exception de la section 2.3, Approches de rétablissement. À la place, Environnement Canada adopte les mesures menées et appuyées par le gouvernement dans la Déclaration du gouvernement [de l’Ontario] en réponse au programme de rétablissement du cornouiller fleuri.

Table des matières

Information sur le document

Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) au Canada - 2014

Cornouiller fleuri

Référence recommandée :

Environnement Canada. 2014. Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) au Canada, Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement Canada, Ottawa, 17 p. + annexes.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du COSEPAC, les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

Illustration de la couverture : © Nigel Finney

Also available in English under the title
"Recovery Strategy for the Eastern Flowering Dogwood (Cornus florida) in Canada"

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 2014. Tous droits réservés.
ISBN 978-0-660-21358-3
No de catalogue En3-4/172-2014F-PDF

Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

Partie 1 – Addition du gouvernement fédéral au Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) en Ontario, préparée par Environnement Canada

Préface

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés d’ici cinq ans.

Le ministre de l’Environnement et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada sont les ministres compétents pour le rétablissement du cornouiller fleuri et ont élaboré l’élément fédéral du présent programme de rétablissement (partie 1), conformément à l’article 37 de la LEP. Ce programme a été préparé en collaboration avec la Défense nationale et le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. L’article 44 de la LEP autorise le ministre fédéral à adopter une partie ou la totalité d’un plan existant concernant l’espèce, si ce dernier respecte les exigences relatives au contenu en vertu de la LEP, paragraphes 41(1) ou (2). La province de l’Ontario (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario) a dirigé l’élaboration du programme de rétablissement du cornouiller fleuri en pièce jointe (partie 2), en collaboration avec Environnement Canada et l’Agence Parcs Canada. Le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario a élaboré la déclaration du gouvernement (partie 3) qui est la réponse stratégique du gouvernement de l’Ontario au programme de rétablissement et résume par ordre de priorité les mesures que compte prendre le gouvernement de l’Ontario. Environnement Canada adopte des parties du programme de rétablissement provincial (partie 2) et des parties de la réponse du gouvernement (partie 3), tel que cela est précisé dans le présent document.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des recommandations formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement Canada, l’Agence Parcs Canada, ou sur toute autre compétence. Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du cornouiller fleuri et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement Canada, l’Agence Parcs Canada et d’autres compétences et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des compétences et organisations participantes.

Remerciements

L’ébauche originale de l’addition fédérale a été préparée par Holly Bickerton (consultante indépendante), coauteure du programme de rétablissement provincial, à l’aide des commentaires et des conseils de Judith Jones (groupe Winter Spider Eco-Consulting). L’ébauche a été mise à jour par Kathy St. Laurent, Angela Darwin et Christina Rohe (Environnement Canada, Service canadien de la faune – Région de l’Ontario). Madeline Austen et Lesley Dunn (Environnement Canada, Service canadien de la faune – Région de l’Ontario), Wendy Dunford (Environnement Canada, Service canadien de la faune – Région de la capitale nationale), Amelia Argue, Vivian Brownell, Eric Snyder et Melinda Thompson (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario), les membres de la Défense nationale et de l’Agence Parcs Canada ont examiné le présent document, ont fait des commentaires et ont donné des conseils au cours de l’élaboration de celui-ci.

Ajouts et modifications apportés au document adopté

Les sections suivantes ont été incluses pour satisfaire à des exigences particulières de la LEP qui ne sont pas abordées dans le Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) en Ontario (partie 2). Dans certains cas, ces sections peuvent également inclure des renseignements mis à jour ou des modifications au programme de rétablissement provincial aux fins d’adoption par Environnement Canada.

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1. Information sur la situation de l’espèce

Le cornouiller fleuri, un petit arbre de sous-étage des forêts à feuilles caduques, a été inscrit sur la liste de l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril du gouvernement fédéral comme espèce en voie de disparition[1]. En Ontario, il est inscrit comme espèce en voie de disparition[2] en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition.

Le statut de conservation du cornouiller fleuri à l’échelle mondiale est « non en péril »[3] (G5). Il convient toutefois de noter que l’espèce n’a pas été examinée depuis 1996 (NatureServe, 2010). On a observé des taux de déclin de la population (de 7 à 8 % par an au Canada) et de mortalité élevés (de 25 à 75 % dans certaines régions des États-Unis) dus au champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller à l’intérieur de la période d’intervention. Au Canada, le statut de conservation à l’échelle nationale de l’espèce est « en péril » (N2), et son statut de conservation en Ontario, la seule province dans laquelle l’espèce se trouve au Canada, est également « en péril » (S2?) (Centre d’information sur le patrimoine naturel, 2010; NatureServe, 2010). Anciennement répandu partout dans l’est des États-Unis, le cornouiller fleuri est non en péril à l’échelle nationale (N5) et il est classé comme une espèce non en péril ou n’est pas classé dans la plupart des États américains où se trouve l’espèce (annexe A). L’espèce est désignée comme étant gravement en péril (S1) dans le Kansas, le Maine et le Vermont (NatureServe, 2010).

L’espèce se situe à la limite nord de son aire de répartition en Amérique du Nord en Ontario et est restreinte à la zone carolinienne du sud de l’Ontario. On estime que moins de 5 % de l’aire de répartition mondiale de l’espèce se trouve au Canada. Le reste se trouve aux États-Unis.

2. Caractère réalisable du rétablissement

D’après les quatre critères ci-après décrits dans l’ébauche des politiques relatives à la Loi sur les espèces en péril (Gouvernement du Canada, 2009), le caractère réalisable du rétablissement du cornouiller fleuri comporte des inconnues. Par conséquent, conformément au principe de précaution, un programme de rétablissement complet a été élaboré, tel qu’il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable. Le présent programme de rétablissement tient compte des inconnues liées au caractère réalisable du rétablissement.

  1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

    Oui. Les données (entre 1975 et 2005) indiquent qu’au moins 154 populations de cornouiller fleuri sont présentes au Canada, et qu’elles se trouvent toutes dans la province de l’Ontario. On ne sait pas combien de ces populations existent actuellement en raison des effets du champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller et parce que de nombreux sites n’ont pas été visités récemment. Cependant, on estime qu’environ 1 500 arbres existent (COSEPAC, 2007). Bien qu’en déclin, l’espèce demeure également répandue dans l’est des États-Unis. Il y a peu, on a observé de grandes cultures de semences sur des arbres poussant dans des espaces ouverts et sur des sols sablonneux dans le comté de Norfolk (M. Gartshore, comm. pers., 2009). Elles existent probablement ailleurs en Ontario. Suffisamment de propagules[4]devraient toujours être disponibles pour rétablir l’espèce, au besoin. Toutefois, il convient de noter que les arbres infectés par le champignon de l’anthracnose du cornouiller indiquent une réduction des niveaux de production de fruits avant de succomber au champignon, ce qui indique que le champignon peut nuire à la capacité de l’espèce à se régénérer (Carr et Banas, 2000).
  2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

    Oui. Un habitat convenable suffisant est disponible ou pourrait être rendu disponible dans toute l’aire de répartition de l’espèce (COSEPAC, 2007). Le cornouiller fleuri pousse dans une variété de communautés de forêts ouvertes mixtes et à feuilles caduques, ainsi qu’à la limite de ces communautés, de même que le long des clôtures et des routes. Même si la perte et la fragmentation de l’habitat, et l’altération des forêts caroliniennes de l’Ontario ont probablement contribué au déclin de l’espèce, il n’en demeure pas moins que les mesures de gestion, comme le brûlage dirigé ou l’éclaircissement du couvert forestier visant à produire un espace plus ouvert pourraient fournir de l’habitat convenable supplémentaire pour faciliter le rétablissement de cette espèce, au besoin.
  3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

    Inconnu. La principale menace qui pèse sur le cornouiller fleuri est le champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller, dont la présence a été confirmée ou est probable dans 20 des 32 peuplements (63 %) inventoriés en 2004 et en 2005 en Ontario (COSEPAC, 2007). La mortalité causée par le champignon est élevée : le déclin de la population canadienne est estimé entre 7 et 8 % par an, et les populations infectées aux États-Unis indiquent des taux de mortalité de 25 à 75 %, avec certaines populations diminuant de 95 % (Schwegman et al., 1998, tel que cité dans COSEPAC, 2007; Holzmueller et al., 2006). Le champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller se propage par les spores asexuées provenant des chancres sur l’arbre-hôte. Les spores peuvent se disperser à l’échelle locale par des éclaboussures de l’eau de pluie, et plus largement par les insectes et les oiseaux (Sherald et al., 1996). Un cultivar résistant de l’espèce, en provenance du Maryland, a été mis en marché pour la plantation ornementale (Windham et al., 1998), mais à ce jour, aucune résistance n’a été documentée dans les populations indigènes canadiennes. La plupart des techniques qui ont été utilisés avec succès pour maîtriser le champignon responsable de l’anthracnose (p. ex. l’arrosage pendant la sécheresse, l’utilisation de fongicides, l’élagage des branches infectées, la fertilisation et le paillage) exigent une gestion très intensive (Holzmueller et al., 2006). Par conséquent, ces techniques ne sont généralement pas mises à l’essai dans les milieux de forêt naturelle, et leur utilité à une plus grande échelle n’est pas connue.
  4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

    Inconnu. Bien que le champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller ait d’abord été observé aux États-Unis à la fin des années 1970 (Daughtrey et al., 1996), la recherche visant à étudier les méthodes fructueuses pour la réduction de ses répercussions sur les écosystèmes forestiers est plutôt récente (p. ex. Holzmueller et al., 2006; Jenkins et al., 2007; Pierce et al., 2008; Holzmueller et al., 2008). Une étude américaine laisse entendre que le brûlage dirigé peut réduire les répercussions du champignon dans les milieux forestiers, mais de nombreuses questions de recherche demeurent en suspens (Holzmueller et al., 2008). On pense que les incendies atténuent les effets de l’anthracnose du cornouiller en ouvrant l’espace forestier et fournissent des conditions plus sèches non propices à la croissance fongique (Holzmueller et al., 2008).

Le cornouiller fleuri en Ontario se trouve à la limite nord de son aire de répartition en Amérique du Nord. L’espèce est limitée à la zone carolinienne dans le sud-ouest de l’Ontario. En raison de la répartition naturellement restreinte du cornouiller fleuri au Canada, il sera probablement toujours vulnérable aux facteurs de stress naturels et anthropiques.

3. Objectifs en matière de population et de répartition

Le programme de rétablissement provincial contient l’objectif de rétablissement suivant pour le rétablissement du cornouiller fleuri en Ontario :

  • Ce programme de rétablissement a pour objectif de conserver et de protéger les populations existantes du cornouiller fleuri, de réduire son taux de déclin et, dans la mesure du possible, de rétablir les populations de l’espèce dans toute son aire de répartition dans le sud de l’Ontario.

La déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement[5]pour la province de l’Ontario cite l’objectif suivant pour le rétablissement du cornouiller fleuri en Ontario :

  • L’objectif du gouvernement de l’Ontario pour le rétablissement du cornouiller fleuri est de protéger et de conserver les populations actuelles, réduire son taux de déclin et lorsque cela est possible, rétablir les populations de l’espèce dans son aire de répartition dans le sud de l’Ontario.

En vertu de la LEP, des objectifs en matière de population et de répartition de l’espèce doivent être établis. Les objectifs en matière de population et de répartition établis par Environnement Canada pour le cornouiller fleuri sont les suivants :

  • Conserver les populations existantes, réduire le taux de déclin et, si cela est réalisable sur le plan biologique et technique, rétablir les populations dans l’ensemble de son aire de répartition au Canada.

En raison de la gravité des dommages causés par le champignon responsable de l’anthracnose du cornouiller, des taux de déclin observés et l’incertitude quant au nombre d’individus ou de populations du cornouiller fleuri existant actuellement au Canada et aux États-Unis, il est jugé inapproprié d’établir des objectifs relatifs à l’abondancedes individus matures au Canada.

Le cornouiller fleuri est une espèce commune dans le commerce des pépinières en raison de ses superbes fleurs blanches au printemps, et de ses baies rouge vif à l’automne et en hiver. Il a été largement planté partout au Canada et aux États-Unis dans les parcs et jardins. Les arbres que l’on croit être des spécimens horticoles et des cultivars (p. ex. ceux qui sont clairement plantés dans divers milieux paysagers comme les parcs et jardins urbains et suburbains ou dans les vergers) ne sont pas considérés comme des populations existantes (ou portions de ces dernières) dans l’objectif ci-dessus.

Cependant, les régions où les arbres du cornouiller fleuri ont été plantés aux fins du rétablissement de la population seront considérées comme des cibles pour le rétablissement dans l’avenir si i) les arbres ont été cultivés aux fins de résistance à la maladie et ii) s’ils sont dérivés de plantes indigènes de l’Ontario ou de tout État des États-Unis avec lesquels l’Ontario partage une frontière. Les renseignements sur la situation et l’origine génétique des plantations de rétablissement en Ontario, dont nous disposons actuellement, sont insuffisants. Par conséquent, ces populations ne peuvent pas être considérées comme des cibles pour le rétablissement à l’heure actuelle.

4. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs

Les tableaux des mesures menées et appuyées par le gouvernement et tirées de la Déclaration du gouvernement [de l’Ontario] en réponse au programme de rétablissement du cornouiller fleuri (partie 3) sont adoptés en tant que stratégies et approches générales pour aborder les menaces et atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. Environnement Canada n’adopte pas les approches définies à la section 2.3 du Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) en Ontario (partie 2).

5. Habitat essentiel

En vertu de la LEP, l’habitat essentiel est « l’habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce ».

La désignation de l’habitat essentiel n’est pas une composante du processus d’élaboration du programme de rétablissement provincial mis en place par le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. Toutefois, une recommandation au ministre des Richesses naturelles en ce qui concerne l’aire qui devrait être prise en considération lors de l’élaboration d’un règlement sur l’habitat est formulée dans le Programme de rétablissement du cornouiller fleuri (Cornus florida) en Ontario. À la suite de l’achèvement du programme de rétablissement provincial pour cette espèce, un règlement provincial sur l’habitat a été mis au point pour le cornouiller fleuri en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. Un règlement sur l’habitat est un instrument juridique qui détermine l’aire qui sera protégée à titre d’habitat de l’espèce par la province de l’Ontario. Les zones décrites aux points 1 et 2 ci-dessous sont déterminées comme étant l’habitat du cornouiller fleuri réglementé par la province :

  1. Zone terrestre[6] à moins de 20 mètres du tronc d’un cornouiller fleuri.
  2. Zone peuplée par un type de végétation décrit par le programme de classification des terres écologiques pour le sud de l’Ontario (Lee et al., 1998) si
    1.  le type de végétation est naturellement présent en Ontario,
    2.  le cornouiller fleuri existe également dans la région.

Les zones décrites aux points 1 et 2 ci-dessus s’appliquent uniquement dans les villes, les municipalités et les comtés suivants : les villes de Brantford, Hamilton, Windsor et London; les comtés de Brant, Elgin, Essex, Haldimand, Lambton, Middlesex, Oxford et Norfolk; la municipalité de Chatham-Kent; et les municipalités régionales de Halton et de Niagara.

Le cornouiller fleuri occupe une aire de répartition de types de végétation naturellement présents comme les forêts et les terrains boisés. Il est considéré comme une espèce de zone sèche facultative[7], ce qui signifie qu’il est généralement présent dans des milieux non humides (Reed, 1988). Au Canada, on le trouve en règle générale dans les forêts d’arbres à feuilles caduques allant de forêts ouvertes sèches de chênes (Quercus spp.) et de caryers (Carya spp.) à feuilles caduques à des associations d’érables (Acer spp.) et de hêtres (Fagus grandifolia) mésiques[8] (COSEPAC, 2007). Il peut aussi être présent dans les forêts mixtes (forêts de conifères ou d’arbres à feuilles caduques) contenant des espèces de conifères, y compris de pins blancs (Pinus strobus) et de pruches du Canada (Tsuga canadensis). Dans de nombreux sites canadiens, le cornouiller fleuri se trouve dans des terrains boisés ouverts et secs, souvent dans des sols sablonneux. De plus, il a été observé au sein de savanes de chênes noirs (Quercus velutina) (Centre d’information sur le patrimoine naturel, 2010). Toutefois, l’espèce est également présente dans les bois riches et, parfois, dans les sites de basses terres ou humides, tant que ces derniers ne sont pas inondés de façon saisonnière (COSEPAC, 2007; Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario, 2010). Les forêts dans lesquelles le cornouiller fleuri est présent sont habituellement d’âge moyen ou matures. Par ailleurs, le cornouiller fleuri est souvent signalé dans les types de végétation de succession qui suivent les modifications anthropiques (p. ex. l’agriculture, l’entretien des bordures de route). Ces types de végétation comprennent les prés et les taillis successifs comprenant de jeunes chênes (Quercus spp.), des caryers (Carya spp.), des frênes (Fraxinus spp.) et des aubépines (Crataegus spp.).

L’habitat essentiel en vertu de la LEP sera l’habitat réglementé en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario pour le cornouiller fleuri. Par conséquent, dans les zones géographiques décrites ci-dessus, l’habitat essentiel est la zone terrestre à moins de 20 m de chaque tronc existant du cornouiller fleuri, et dans les situations où l’espèce est présente dans un type de végétation naturelle (décrit par la classification écologique des terres) en Ontario. De plus, il comprend la totalité de la zone du type de la végétation naturelle dans lequel le cornouiller fleuri existe (figure 1; A, B et C). La distance de 20 m représente l’égouttage[9] d’un arbre du cornouiller fleuri mature. Le programme de classification des terres écologiques, utilisé pour définir les types de végétation dans la zone entourant les arbres, fournit une approche normalisée à l’interprétation des limites de l’écosystème dynamique. Il utilise les caractéristiques de la végétation et de l’environnement afin de déterminer les types de végétation. Par conséquent, il saisit les caractéristiques biophysiques du cornouiller fleuri. Si un cornouiller fleuri existe au sein d’un type de végétation qui n’est pas présent de façon naturelle en Ontario, l’habitat essentiel est la zone terrestre à moins de 20 m du tronc (figure 1; D).

Figure 1. Schéma de l’habitat essentiel pour les cornouillers fleuris existants en Ontario.

A) Cornouillers fleuris existants se situant à la limite d’un type de végétation naturellement présent entouré d’un autre type de végétation présent de manière naturelle

La figure 1 comprend des schémas de délimitation des zones de l'habitat essentiel illustrant quatre situations différentes pour les cornouillers fleuris existants en Ontario. La situation A représente des cornouillers fleuris existants se situant à la limite d'un type de végétation naturellement présent entouré d'un autre type de végétation naturellement présent.

B) Cornouillers fleuris existants se situant à la limite d’un type de végétation naturellement présent entouré d’un type de végétation qui n’est pas présent de manière naturelle

La figure 1 comprend des schémas de délimitation des zones de l'habitat essentiel illustrant quatre situations différentes pour les cornouillers fleuris existants en Ontario. La situation B représente des cornouillers fleuris existants se situant à la limite d'un type de végétation naturellement présent entouré d'un type de végétation qui n'est pas présent de manière naturelle.

C) Cornouillers fleuris existants situés au sein d’un type de végétation naturellement présent

La figure 1 comprend des schémas de délimitation des zones de l'habitat essentiel illustrant quatre situations différentes pour les cornouillers fleuris existants en Ontario. La situation C représente des cornouillers fleuris existants situés au sein d'un type de végétation naturellement présent.

D) Cornouillers fleuris existants situés au sein d’un type de végétation qui n’est pas présent de manière naturelle

La figure 1 comprend des schémas de délimitation des zones de l'habitat essentiel illustrant quatre situations différentes pour les cornouillers fleuris existants en Ontario. La situation D représente des cornouillers fleuris existants situés au sein d'un type de végétation qui n'est pas présent de manière naturelle.

Légende

Les régions où les arbres de cornouiller fleuri ont été plantés pour le rétablissement de la population seront prises en compte pour la désignation de l’habitat essentiel si les arbres ont été cultivés aux fins de résistance à la maladie, de même que les dérivés de plantes indigènes en Ontario ou tout autre État des États-Unis avec lequel l’Ontario partage une frontière. Dans les cas où les critères susmentionnés sont satisfaits, la détermination du succès et de la durabilité du rétablissement, mesurés au moyen de la vigueur et de l’aptitude phénotypique de la plante, du succès de sa reproduction sexuelle et de son niveau de tolérance à la maladie, précédera la désignation de l’habitat essentiel dans les sites de rétablissement. À l’heure actuelle, on ne connaît aucun site qui réponde aux critères susmentionnés. Cependant, l’habitat essentiel peut être désigné dans l’avenir dans les plantations de restauration conformes à ces critères à la suite d’un suivi à long terme afin de déterminer le succès et le niveau de tolérance à la maladie.

En conformité avec les objectifs en matière de population et de répartition, l’habitat essentiel n’est pas désigné pour les cultivars de cornouiller fleuri plantés dans les milieux horticoles. Le cornouiller fleuri est souvent cultivé en milieux horticoles comme un arbre d’ornement dans toute son aire de répartition dans le sud-ouest de l’Ontario. Ces arbres ne sont pas inclus dans la désignation de l’habitat essentiel car des arbres plantés dans des milieux intensivement entretenus sont susceptibles de provenir de populations non indigènes, et ces zones ne permettent pas la dispersion naturelle ou l’expansion de la population qui serait naturellement présente dans les types de végétation décrits ci-dessus.

5.1 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu'il y a dégradation d'une partie de l'habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l'habitat essentiel n'est plus en mesure d'assurer ses fonctions lorsque exigé par l'espèce. La destruction peut découler d'une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d'une ou de plusieurs activités au fil du temps (Gouvernement du Canada, 2009).

Les activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel incluent notamment, sans toutefois s’y limiter :

  • les activités qui compactent le sol et/ou causent l’érosion du sol (p. ex. l’utilisation de véhicules tout-terrain ou de machinerie lourde) entraînant l’altération des conditions biophysiques nécessaires à la germination, à l’établissement et à la croissance du cornouiller fleuri;

  • les activités qui suppriment la végétation de l’habitat essentiel, telles que l’exploitation forestière par coupe à blanc, la vaporisation d’herbicides et la conversion à d’autres utilisations des terres, entraînant l’altération des conditions biophysiques nécessaires à la survie et à la reproduction du cornouiller fleuri;

  • les activités qui modifient l’hydrologie ou les niveaux d’humidité du sol (p. ex. l’excavation de fossés ou l’installation de drains pour modifier le drainage, la construction de structures de contrôle de l’eau), qui rendent le sol trop humide ou trop sec pour être propice à l’établissement et à la croissance du cornouiller fleuri. En outre, des conditions humides peuvent accroître la gravité des infections fongiques liées à l’anthracnose du cornouiller;

  • les activités qui encouragent l’expansion des espèces exotiques, envahissantes ou introduites dans l’habitat essentiel du cornouiller fleuri (p. ex. l’introduction de graines et/ou de plantes au moyen de la plantation ou de l’ensemencement direct; ou par l’entremise de vecteurs comme les véhicules tout-terrain; ou par l’entremise de la saleté, de gravier ou de sol pouvant contenir des propagules d’espèces envahissantes non indigènes) peuvent augmenter la compétition des ressources à l’origine de caractéristiques et/ou de conditions d’habitat non convenable pour la croissance et la survie. En outre, les espèces envahissantes peuvent augmenter l’ombrage des sites du cornouiller fleuri, ce qui augmente potentiellement la gravité des infections fongiques liées à l’anthracnose du cornouiller.

6. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de déterminer et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. Tous les cinq ans, le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera évalué par rapport aux indicateurs de rendement suivants :

  • les populations existantes de cornouiller fleuri au Canada ont été conservées;
  • le taux de déclin du cornouiller fleuri au Canada a été réduit;
  • les populations du cornouiller fleuri au Canada ont été rétablies au besoin et lorsque cela a été jugé comme étant réalisable sur le plan technique et biologique.

7. Énoncé sur les plans d’action

Un ou plusieurs plans d’action pour le cornouiller fleuri seront achevés et publiés dans le Registre public des espèces en péril d’ici décembre 2021.

8. Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

En général, la protection de l’habitat des terrains boisés de cette espèce et les écosystèmes où elle est présente sera bénéfique pour de nombreuses autres espèces et fonctions de l’écosystème dans les zones fortement touchées de la forêt carolinienne. Étant donné que le cornouiller fleuri demeure répandu, de nombreuses autres espèces rares et en péril ainsi que des communautés écologiques pourraient bénéficier des activités de protection.

Le présent programme de rétablissement présentera des avantages pour l’environnement en encourageant le rétablissement du cornouiller fleuri et des communautés de la forêt carolinienne dans lesquelles l’espèce est présente. Plusieurs autres espèces en péril canadiennes se trouvent dans la zone de la forêt carolinienne. L’espèce partage l’aire de répartition et les caractéristiques d’habitat préféré d’espèces en péril comme le châtaignier d’Amérique (Castanea dentata), le noyer cendré (Juglans cinerea), la violette pédalée (Viola pedat), la couleuvre à nez plat (Heterodon platirhinos), le pycnanthème gris (Pycnanthemum incanum), la couleuvre tachetée (Lampropeltis triangulum), le pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus), la chimaphile maculée (himaphila maculata), l’engoulevent bois-pourri (Caprimulgus vociferus), et l’aster divariqué (Eurybia divaricata), entre autres.

On a envisagé la possibilité que le programme produise par inadvertance des effets négatifs sur d’autres espèces. Certaines activités de gestion, y compris les brûlages dirigés et l’éclaircissement sélectif du couvert forestier, ont le potentiel de nuire à certaines espèces, du moins à court terme. Le maintien des conditions ouvertes dans les milieux forestiers peut nuire aux espèces résidant à l’intérieur des forêts ou tolérantes à l’ombre. Les risques écologiques liés à de telles activités de gestion seront pris en compte avant leur mise en œuvre, afin d’éviter ou d’atténuer les effets négatifs. L’EES a permis de conclure que le présent programme sera clairement favorable à l’environnement et n’entraînera pas d’effets négatifs significatifs.

Références

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Annexe A. Cotes de conservation infranationales du Cornouiller fleuri aux États-Unis

L’annexe A est un résumé de l'état de conservation du rosier des prairies aux États-Unis (données de NatureServe, 2010). La cote mondiale (G), la cote nationale (N) et la cote infranationale (S) sont indiquées.
  Classement mondial (G) Classement national (N)
(États-Unis)
Classement infranational (S)
Cornouiller fleuri
(Cornus florida)
G5
(Non en péril : répandu, toujours commun, mais en déclin à cause d’une maladie fongique)
N5
(Non en péril)
Alabama (SNR)
Arkansas (SNR)
Caroline du Nord (S4)
Caroline du Sud (SNR)
Connecticut (SNR)
Delaware (S5)
District fédéral de Columbia (S5)
Floride (SNR)
Géorgie (SNR)
Illinois (SNR)
Indiana (SNR)
Kansas (S1)
Kentucky (S5)
Louisiane (SNR)
Maine (S1)
Maryland (SNR)
Massachusetts (SNR)
Michigan (SNR)
Mississippi (SNR)
Missouri (SNR)
New Hampshire (SNR)
New Jersey (S5)
New York (S4S5)
Ohio (SNR)
Oklahoma (SNR)
Pennsylvanie (S5)
Rhode Island (SNR)
Tennessee (SNR)
Texas (SNR)
Vermont (S1)
Virginie (SNR)
Virginie-Occidentale (S5)

S1 : Gravement en péril = Extrêmement rare (souvent cinq occurrences ou moins) ou des déclins très marqués faisant en sorte que l’espèce soit particulièrement susceptible de disparaître.

S2 : En péril = Rareté causée par une aire de répartition très restreinte, très peu de populations (souvent 20 ou moins), des déclins marqués ou d’autres facteurs qui rendent l’espèce susceptible de disparaître.

S3 : Vulnérable = Aire de répartition restreinte, relativement peu de populations (souvent 80 ou moins), déclins récents ou généralisés, ou autres facteurs qui rendent l’espèce vulnérable à la disparition.

S4 : Apparemment non en péril = Peu commune sans être rare; une source de préoccupation à long terme en raison de déclins ou d’autres facteurs.

S5 : Non en péril = Commune, répandue et abondante

SNR : Non classée = Statut de conservation à l’échelle de l’État ou de la province pas encore été évalué

SH : Espèce possiblement disparue et historique = l’espèce était présente historiquement et il est possible qu’on la redécouvre. Sa présence dans l’État ou la province n’a pas été vérifiée au cours des 20 dernières années ou plus.

SX : Vraisemblablement disparue. Elle n’a pas été repérée malgré des recherches intensives dans les sites historiques et dans d’autres habitats appropriés. Il n’y a pratiquement aucune chance de la redécouvrir.

: Renvoie à un classement numérique inexact.

1 Une espèce sauvage qui, de façon imminente, risque de disparaître du Canada ou de la planète.

2 Une espèce qui vit à l’état sauvage en Ontario, mais risque, de façon imminente, de disparaître de l’Ontario ou de la planète.

3 Les définitions des statuts sont présentées à l’annexe A.

4 Toute structure (p. ex. graine) qui donnera lieu à un nouvel individu.

5 La déclaration est la réponse stratégique du gouvernement de l’Ontario aux avis scientifiques donnés dans le programme de rétablissement.

6 Zone terrestre désigne une zone où la nappe phréatique est rarement ou brièvement au-dessus de la surface du substrat, et où les sols hydriques ne se sont pas développés.

7 Capable d’exister dans diverses conditions environnementales. Les espèces qui sont considérées comme des espèces de zone sèche facultatives peuvent vivre dans des milieux humides et non humides.

8 Liées ou adaptées à un habitat modérément humide.

9 La zone sous un arbre occupée par les racines, dans laquelle l’eau coule du couvert forestier.

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